EMPREINTE(S), une création originale mêlant danse, musique et arts visuels. Le spectacle « Empreinte(s) » est le fruit de la recherche menée par la Cie «Turn off the light», à la frontière entre art visuel, calligraphie, danse, musique et light-painting.
Ecrire, peindre avec la lumière est le propre même de la photographie, utilisant la technique de la calligraphie lumineuse, figeant une création graphique en lien avec l’espace et le temps.
Le spectacle interroge ce lien entre mouvement, temps et art visuel, découvrant peu à peu le lien entre le trait et la danse, créant des formes lumineuses venant caresser les danseurs pour souligner l’essence de leur expression corporelle. En filigrane de cette création, se pose aussi la question de la rencontre entre deux identités culturelle : le monde arabe et occidental. Dans ce croisement fusionnel, les traits prennent vie. La danse prend corps dans un va et vient incessant. Cette performance donne naissance à une parfaite symbiose entre création graphique et approche chorégraphique, extatique.
L’équipe du spectacle :
Ecriture, calligraphie et direction artistique : Julien Breton
Danse et chorégraphie : Stephanie Naud et Razy Essid
Musique originale : Sandy Ralambondrainy
Musique Live : Dj One Up
Photographie live : David Gallard
Lumière : Vincent Potreau
« Une coproduction Pick Up Production et Stereolux, avec le soutien de la Ville de Nantes, du Conseil Général de Loire-Atlantique et du Conseil Régional des Pays de la Loire. »
NOTE D’INTENTION
« Lors de mes débuts en calligraphie en 2001, je ne mesurais pas l’importance que cet art prendrait dans mon existence, tracer ces lettres sur papier, rythmé par l’alternance entre les pleins et les déliés m’a fait découvrir cet art de l’instant, de la spontanéité et du mouvement.
L’apprentissage de la calligraphie lumineuse en 2006 m’a ouvert les portes de ce que je recherchais intimement à travers ces traits d’encre noire : un art et une discipline mêlant la chorégraphie, le corps, le mouvement et le rythme similaire à une partition musicale. La volonté de créer un pont entre la culture arabe et occidentale s’est imposée d’elle même. C’est le point de départ de la création de ce spectacle.
A travers le danseur Hip-Hop Razy Essid, d’origine Tunisienne incarnant le monde arabe et la danseuse contemporaine Stéphanie Naud incarnant le monde occidental, je souhaitais illustrer la peur réciproque de la confrontation et de l’échange entre ces deux cultures. Duplicité et quiétude nourrissent la narration de ce spectacle représenté par deux style de danse : l’un urbain, ancré au sol et agressif et l’autre contemporain et subtil laissant parfois place à la sensualité. Ces échanges cadencés sur la multi culturalité ne sont liés que par une chose : ces lettres aériennes, uniques et lumineuses servant de lien poétique entre ces deux mondes. »
Julien Breton, directeur artistique compagnie Turn Off The Light